C’est bien la première fois que le berger australien est le chien de race enregistrant le plus de naissances sur le territoire français. Reconnu en 1996 par la fédération cynologique internationale, le berger australien occupe en effet la première marche du podium avec 12 906 inscriptions. Voici cependant ce qu’il faut savoir avant de se lancer dans l’adoption de ce chien.

Besoin d’activités physiques important

Le bonheur du berger australien se trouve dans les exercices. Le profil type de son propriétaire ne doit pas donc être des personnes sédentaires. Autant dire qu’il est capable de faire plusieurs kilomètres chaque semaine. Il est alors le compagnon idéal pour diverses pratiques : VTT, course à pied, équitation… Au contraire, l’inactivité pourrait le consumer. C’est pourquoi il mérite son lot d’activités physiques et mentales au quotidien. Par ailleurs, les individus vivant dans un appartement auront ainsi du mal à l’adopter puisqu’il a besoin de beaucoup d’espaces.

La solitude n’est pas son fort

Il faut aussi savoir que le berger australien n’apprécie pas le fait d’être seul. Il ne sera pas du tout à l’aise en étant enfermé dans un garage ou une maison. Son maitre devra témoigner d’une présence quotidienne et faire partie de sa vie. Il n’est pas l’idéal pour des propriétaires novices et a besoin de personnes habituées aux chiens. Quoiqu’il soit obéissant et intelligent, il faut toujours passer quelques heures en sa compagnie.

Des problèmes héréditaires

Il peut être exposé à ce risque et connaitre une dysplasie de la hanche et du coude. Si les éleveurs traquent le moindre souci, ils écartent le sujet du processus de reproduction. D’autre part, il faut notamment préciser qu’il est vulnérable aux tares oculaires : conjonctivite, cataracte… Pour les éleveurs, ils devront éviter d’accoupler deux parents de couleur « merle », au risque de voir de graves maladies de santé. On peut par exemple citer la cécité.

Les besoins du berger australien

Cette race nécessite un entretien particulier. Doté d’un poil autonettoyant, il n’a besoin que d’une douche tous les semestres. Plus que cette moyenne, on abimera probablement sa robe. Concernant le brossage, il n’en demande qu’une ou deux fois par semaine. Ce sera en automne et en printemps qu’il en aura le plus besoin. Cela permet d’éviter la formation de nœuds et d’enlever une importante quantité de poils morts. Au moment de l’ablution, il faudra insister tout particulièrement sur les points de création de nœuds.

Sinon, il ne faut pas laver de façon régulière ses oreilles. Il sera ainsi plus facile de minimiser la cire qui s’accumule. Pour les dents, il faudra effectuer deux brossages au moins par semaine. Ce nettoyage reste l’unique solution pour éviter les tartres. Les claquements de griffes sur le sol indiqueront en outre aux propriétaires le moment parfait pour les couper. Enfin, il ne faut pas considérer tout cela comme étant des tâches, mais plutôt du temps de plus à passer aux côtés de son chien.